Si le Harfang est connu
pour la blancheur de son plumage qui lui permet de se fondre dans les paysages
de neige, il est des harfangs au plumage plus varié. Il n’en faut pour preuve
que cet Harfang caméléon N° 47 qui
vient de prendre son vol à l’approche de l’hiver…
Varié dans ses formes
d’abord, puisque parmi les douze nouvelles de cette livraison, certaines sont
proches de la micro-fiction (avec J.-J. NUEL), d’autres du pastiche (avec P.
FOURNEL), d’autres encore du conte et d’autres enfin de la chanson (avec C.
ZALBERG).
Varié aussi dans ses
provenances, puisque nous croisons notre oiseau fétiche en Alaska, ce qui
semble être son aire naturelle (dans Alakshak
de M.-C. BOURJON) mais aussi dans des régions moins septentrionales, au Japon
(dans La Petite de L. SELLIER), en
Espagne ou en Italie…
Varié enfin dans ses
rencontres fortuites et ses ascendances littéraires puisque nous croisons
Orphée (dans l’Eurydice de B.
GAUTIER), Baudelaire et Nerval (dans La sirène
rêveuse qui joue dans l’arbre de N. FEUILLARD), H. Bosco (dans Une hésitation de L.-M. FOUASSIER), G.
Simenon (dans Maigret et la mercière
folle de P. FOURNEL), G. Bataille et M. Leiris (dans Une faena particulière de M.-F. EHRET)… et enfin Einstein lui-même
dans un train (à la fois dans Vu du train
de M. BENARD et dans Ajkal de S.
TARSIER)…
Voici donc un Harfang
aux plumes variées dans ses tonalités et ses couleurs, une véritable mosaïque
multicolore.
Harfang N° 47, 120 p., 12 €
(chèque à l’ordre d’Harfang 13bis avenue Vauban 49000 Angers)
Après lecture, n’hésitez pas à
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