jeudi 20 juin 2013

NOUVELLES... DES PRIX LITTERAIRES 2013 : Goncourt, SGDL, Renaissance, Boccace, Litter'Halles...

Si une hirondelle ne fait pas le printemps, un prix littéraire ne fait pas plus le printemps de la nouvelle ! Cependant, ces quelques semaines, cinq prix littéraires viennent de récompenser cinq recueils de nouvelles parus depuis un an…
Pour autant n’est-ce là qu’une manifestation printanière ? une exception culturelle… (« ah ! la belle cérémonie traditionnelle de remise de prix… ! » diront même certains sur un ton nostalgique) ?

N’est-ce là qu’une opération commerciale ? On peut en douter, car cela se saurait… Si les Goncourt, Renaudot, Fémina, Médicis et autres Grands Prix font vendre, les « petits » prix, notamment ceux de la nouvelle, font rarement parler d’eux et sont peu mis en avant : pas de tête de gondole, pas de bandeau de couverture pour les recueils dont nous allons parler ! Alors quelle est leur véritable utilité ?
Est-ce un moyen de faire émerger quelques titres de qualité des énormes vagues de publications qui inondent toute l’année nos librairies ? Mais ne rêvons pas… loin des milliers de romans qui paraissent chaque année en France, le nombre de recueils de nouvelles publiés est limité : même pas une centaine, quelques dizaines tout au plus, toutes éditions confondues !

Alors après la première sélection faite par les éditeurs et les critques, est-il nécessaire de faire un nouveau tri ?
Est-ce un moyen de faire émerger les valeurs « sûres » ? Si l’on regarde les décennies qui viennent de s’écouler, et sans jugement sur les choix faits par les jurys, constatons que certains recueils et nouvellistes sont déjà oubliés et ne passeront sûrement pas à la postérité : qui se souvient de Stéphane Denis et de son recueil « Elle a maigri pour le festival » (Fayard), Bourse Goncourt 2001 ? D’autres au contraire semblent faire la quasi unanimité des jurys : ainsi en 2008 trois prix (Goncourt de la Nouvelle, Prix Renaissance, Prix Thyde Monnier de la SGDL) ont récompensé le recueil « Ultimes vérités sur la mort d’un nageur » (Verdier) de Jean-Yves Masson (lire Harfang N° 33). Et notons que les avis des jurys sont souvent concordants. Certains nouvellistes ayant obtenu 2, 3 ou 4 prix parmi les plus prestigieux : Annie Saumont : Goncourt en 1981, SGDL en 1989, Renaissance en 1991… ; Christiane Baroche : Goncourt en 1978, SGDL en 1994… ; Georges-Olivier Châteaureynaud : Goncourt en 2005… La liste serait longue.

D’autres encore viennent couronner, parfois tardivement, un nouvelliste déjà reconnu. Ainsi le Goncourt de la Nouvelle essayant de sauver sa valeur et se rattrapant en récompensant Châteaureynaud en 2005 pour « Singe savant tabassé par deux clowns » (Grasset) ou Didier Daeninckx en 2012 pour « L’espoir en contrebande » (Cherche-Midi).

Enfin, force est de reconnaître qu’un nouvelliste primé est souvent un romancier en puissance et qu’un premier « petit prix » est souvent un tremplin pour une reconnaissance plus générale et pour des prix plus importants : Jean Vautrin, Goncourt de la Nouvelle en 1986 pour « Baby Boom » obtiendra le Goncourt en 1989 pour son roman « Grand pas vers le bon dieu » ; Philippe Claudel, Goncourt de la Nouvelle 2003 pour son recueil « Les petites mécaniques » (Mercure de France) obtiendra quelques mois plus tard le Renaudot pour « Les âmes grises » (Stock) et le Goncourt des lycéens 2007 pour « Le rapport de Brodeck » (Stock)… Là aussi la liste serait longue.
 
Qu’en est-il en ce printemps 2013 ?
 
Commençons par le Goncourt de la Nouvelle (ex Bourse Goncourt de la Nouvelle) créée par Hervé Bazin il y a juste quarante ans. Dès 1974, il récompensait Daniel Boulanger pour « Fouette cocher » (Gallimard), Christiane Baroche en 1978 pour « Chambre avec vue sur le passé » (Gallimard), Annie Saumont en 1981 pour « Quelquefois dans les cérémonies » (Gallimard)… et plus récemment Olivier Adam en 2001 pour « Passer l’hiver » (L’Olivier).

Cette année, une première sélection de 4 recueils décidée par les 10 jurés Goncourt a eu lieu vers le mois de février et, début Mai, le Goncourt de la Nouvelle 2013 a été attribué à Fouad Laroui pour son recueil « L’étrange affaire du pantalon de Dassoukine » (Julliard). Rappelons que ce même Fouad Laroui avait obtenu le Prix de la Nouvelle de la SGDL en 2004 pour son recueil « Tu n’as rien compris à Hassan II ».
 

La plupart des 9 nouvelles de ce recueil font référence au Café de l’Univers situé dans une ville du Maroc. Les propos qu’y tiennent les protagonistes pourraient avoir été tenus sur la Canebière avec des accents de Pagnol et de Giono… L’universalité des situations évoquées renvoie à l’absurdité de notre condition… traitée ici avec humour parfois teintée d’ironie, mais toujours avec une très grande humanité. En quelque sorte des brèves de comptoir traitant des situations de la vie quotidienne et des relations avec l’administration, les fonctionnaires…
Toute la force de ces nouvelles tient dans le fait que mêlant la tradition orale du conte et la modernité des situations et des propos, le lecteur est emporté par l’histoire, qui ne s’encombre ni de discours ni de morale… jusqu’à la fin, lorsqu’après le plaisir commence la réflexion, plus grave peut-être.
Le lecteur ne pourra jamais oublier ce fonctionnaire marocain, ridicule dans un pantalon emprunté, qui réussit cependant sa mission devant la Commission européenne à Bruxelles. Pas plus qu’il n’oubliera cet édile d’une petite ville à l’intérieur du Maroc qui en l’absence de piscine se verra contraint d’inventer le concept de « natation sèche ». Il n’oubliera pas enfin ce jeune qui découvre qu’il est « né nulle part »… et surtout pas à Khzazna un deux janvier comme l’indique sa carte d’identité !
Un recueil de 9 nouvelles à lire absolument !
 
 
 Le Prix SGDL de la Nouvelle (SGDL = Société des Gens De Lettres) existe depuis 1984 et est doté de 3000 €. Il a déjà couronné Alain Gerber en 1984, Christiane Baroche en 1994 et… Fouad Laroui en 2004.
Le 30 Mai dernier le Prix SGDL de la Nouvelle 2013 a été attribué à « La fête sauvage » (Éditions du Chemin de fer » pour la première fois conjointement à une nouvelle isolée d’Annie Mignard et aux illustrations d’Emmanuel Tête… récompensant ainsi - à juste titre- le travail d’un éditeur, d’une nouvelliste et d’un graphiste.

 
Dans cette nouvelle, Annie Mignard  part d’un fait divers datant de 1981 : en Italie, près de Rome, un enfant de six ans tombe dans un puits, reste coincé trois jours et trois nuits avant de mourir sans qu’on puisse le secourir sous les yeux de millions d’italiens qui suivent pour la première fois un tel événement en direct sur les écrans de télévision.
Parallèlement au récit de la tragédie personnelle vécue par l’enfant et sa mère qui continue de lui parler pendant trois jours pour le rassurer, l’auteur analyse aussi la foule attirée par le malheur, présente comme un chœur de tragédie antique commentant les faits et propageant les rumeurs.
Brossant le double portrait d’une mère en piéta antique sortie d’un tableau de la Renaissance et d’une mère en piéta moderne assaillie par les micros et caméras (ce que soulignent les dessins de Emmanuel Tête) cette nouvelle atteint une dimension intemporelle et universelle. Hier, c’est aujourd’hui et c’est demain. Après avoir donné à un fait divers journalistique une épaisseur sociologique, elle permet d’entrevoir la vérité éternelle du mythe : celui de la terre mère qui réclame son dû de chair fraîche, celui du sacrifice d’un enfant au milieu d’une « fête sauvage ». (extrait d’Harfang N°42)




Le Prix Renaissance de la Nouvelle, créé par Carlo Masoni et Michel Lambert en 1991 et doté de 3000 €, est remis chaque année à Ottignies (Belgique). Depuis 1992, il a récompensé, entre autres, Annie Saumont pour « Les voilà quel bonheur ! » (Julliard) en 1994, Hubert Haddad pour « Mirabilia » (Fayard) en 2000, Marie-Hélène Lafon pour « Liturgie » (Buchet-Chastel) en 2003… Le jury est composé d’une demi-douzaine de nouvellistes belges et français.
Cette année, pour sa 22e édition, le Prix Renaissance de la Nouvelle a été remis à Roger Grenier pour son recueil « Brefs récits pour une longue histoire » (Gallimard).

 
Après une dizaine de recueils de nouvelles et au moins autant de romans et d’essais, Roger Grenier (94 ans) offre au lecteur 13 nouvelles légères et graves alternant des textes qui saisissent de brefs morceaux de vie comme cet épisode de la Seconde Guerre Mondiale où le jeune Olivier Marquis perd son pucelage, à la suite d’un quiproquo, en croyant participer à la « libération de l’Hôtel Matignon ! »… et d’autres brefs récits (plus éloignés de la conception traditionnelle de la nouvelle) qui brossent la longue histoire d’individus et de couples, de leur naissance jusqu’à leur mort. Qu’il s’agisse de la vie réduite ici à trois feuillets de Louis Marin, que son épouse Béatrice retrace « à son chevet »… Ou, en quatre feuillets, de la passion amoureuse qui a réuni toute leur vie Jean-François Privat et Geneviève Passin malgré leur mariage respectif… Ou encore en six feuillets, toute la vie tumultueuse de Blanche Moulin « vamp, dompteuse de tigres et bonne de curé » dont voici l’incipit pour le moins paradoxal : « Ceci n’est pas tout à fait une nouvelle, plutôt un roman en raison de l’abondance des péripéties. Mais ce n’est pas davantage un roman, puisque tout est vrai dans cette histoire… ».              Histoires, récits, romans… peu importe les appellations quand il s’agit de bonnes nouvelles !
 

 
Le Prix Boccace (du nom de l’écrivain italien auteur du recueil de contes « Le Décaméron » vers 1350, considéré comme le précurseur du genre de la nouvelle) a été créé en 2011 par l’Association « Tu connais la Nouvelle ». Il est doté de 2500 € et est soutenu par le Conseil Général du Loiret. Ont déjà été primés : en 2011 Frédérique Clémençon pour « Les petits » (L’Olivier) et en 2012 Serge Pey pour « Le trésor de la Guerre d’Espagne » (Zulma). L’originalité de ce Prix réside dans son fonctionnement puisqu’un premier choix est effectué par un comité de sélection composé d’une demi-douzaine de nouvellistes (cette année C. Baroche, J.-M. Blas de Roblès, D. Daeninckx, V. Engel; H. Le Tellier… entre autres, qui ont proposé cinq recueils finalistes, sur les trente deux présélectionnés). Le choix final est le travail d’un comité de lecture composé de bénévoles.
Le 9 juin dernier, au Château de Chamerolles, près de Saint Jean de Braye (45), le troisième Prix Boccace a été remis à Arnaud Modat pour son recueil « La Fée Amphète » (Éditions Quadrature).

 
Arnaud Modat fait partie de ces auteurs qui ont fait leurs premiers pas sur la toile, notamment sur les forums consacrés à la nouvelle… Tout comme Lunatik avec « Tous crocs dehors » qui a obtenu le Prix Inter’Halles en 2012 et qui est éditée aussi chez Quadrature. Tous deux appartiennent à une nouvelle vague de nouvellistes pour lesquels la composition, l’unité d’ensemble sont sans doute secondaires au profit d’une narration plus forte et plus rythmée et d’un style plus baroque, qu’il faudra plutôt orthographier « bas rock ». Car ils font entendre là une autre musique, une nouvelle musique…
Certes, ce recueil de onze nouvelles est quelque peu déjanté…Il est vrai qu’on y croise des êtres étranges : un type qui rencontre la « Fée Amphète » sur une piste d’auto-tamponneuses dont il cherche en vain la sortie... et qui se shoote à la barbe à papa (parce que « le prix au kilo de la barbe à papa est supérieur à celui de la cocaïne »… et qu’ainsi il fait des économies !).
Le lecteur est prévenu, s’il lit la quatrième de couverture : « nombreux sont les textes qui prêtent à sourire, mais le recueil ne sera pas remboursé en cas de suicide au gaz. Certaines nouvelles peuvent contenir des résidus de cynisme et des traces de noisette en quantités infimes ».
 
 

Le Prix Litter’Halles est le petit dernier de cette liste… le plus récent aussi puisque sa première édition en 2012 a couronné le recueil de Lunatik « Tous crocs dehors » (lire nouvelle et entretien dans Harfang N° 41). Il est organisé par une association de Decize et est doté de 700 €. Le mode opératoire est innovant puisqu’il n’y a aucun juré professionnel parmi les 65 membres composant les 9 comités de lecture qui sélectionnent dans un premier temps une trentaine de recueils parus dans l’année (36 en 2012), pour ne retenir dans un deuxième temps que sept finalistes… avant de désigner le lauréat.
Cette année, le 5 mai dernier, Lunatik a symboliquement passé le relais au lauréat 2013: Patrick de Silva pour son recueil « À la guerre » (L’Amourier).
 
Ce sont d’abord trois récits en triptyque comme les trois volets d’une tragédie qu’est la guerre, la première ou la seconde, n’importe quelle guerre. Et il y a ceux qui meurent à la guerre, mais il y a pire pour ceux qui survivent à la guerre : les hommes qui en reviennent blessés, « gueules cassées » et autres mutilés de la vie, sans oublier les femmes qui en subissent les conséquences… et finalement les familles entières qui explosent littéralement.
Ce sont aussi trois confessions faites longtemps après les événements. Leur violence fait écho aux horreurs de la guerre. D’abord la confession d’un enfant bâtard, qui l’été de ses « dix ans », voit la guerre, puis l’Occupation et qui voudra venger sa mère tondue à la Libération. Puis celle posthume d’un frère, infirme de naissance, qui avoue avoir « donné » Tania la fiancée de son frère entré en Résistance (« Confession » qui n’est pas sans rappeler celle que Marguerite de Thérelles fait à sœur au moment de mourir dans la nouvelle de Maupassant). Celle enfin qui constitue le panneau central et le joyau de ce recueil, long monologue (50 pages) d’une seule « coulée » de paroles où une femme se délivre en révélant toutes les violences subies dans sa vie, depuis le retour de guerre de son mari, comme autant des bombes à retardement : défiguration au vitriol, meurtre, suicide, inceste, avortement… Face à un prêtre qui reste silencieux  dans l’ombre, c’est pour elle le seul moyen pour retrouver un peu de bonheur de vivre « au soleil ».
Ce sont finalement trois destins auxquels P. da Silva a su donner une langue, un souffle et une force rares.

 Si les Prix les plus anciens sont aussi les plus connus, nous constatons qu’ils sont le choix de jurys professionnels et que les Prix plus récents mêlent écrivains et lecteurs, certains proposant même des jurys entièrement composés de lecteurs bénévoles.
Les palmarès montrent une belle alternance entre les nouvelles plumes à découvrir et les plumes déjà reconnues.
Nous attendrons les Prix distribués à l’automne pour conclure :
-          Le Prix de la Femme renarde qui sera remis le 8 Septembre à Lauzerte (82) : cinq recueils sont déjà sélectionnés pour la finale.
-          Le Prix Ozoir’elles (jury de lectrices d’Ozoir et de six femmes écrivains) qui sera remis le 26 octobre à Ozoir (77). 
-          Les Prix d’automne de la SGDL, notamment avec la première édition du Prix du premier recueil, créé par Christiane Baroche (doté de 2000 €).

Mais d’ores et déjà, on peut dire que le cru 2013 est de qualité et que ce millésime présente des thématiques et des écritures très variées, des conceptions très différentes de la nouvelle et du recueil et de nouvelles tendances très intéressantes à découvrir.
Voilà donc des prix de valeurs et des recueils de premiers choix… qui sont autant de conseils de lectures à déguster dès maintenant… mais aussi des « valeurs sûres » à conserver et à suivre dans les années à venir.

vendredi 7 juin 2013

« NOUVELLES SANS FRONTIERES » : découvrez tous les pays du monde en « miniatures »

À la veille de l’été, des vacances (pour certains…), vous rêvez de voyage dans un pays lointain, d’un séjour dans une île (forcément) paradisiaque… Vous préparez déjà les valises et les sacs à dos. Et pour avoir des nouvelles du pays, vous parcourez les journaux, vous surfez sur internet, vous dévorez les guides touristiques, vous lisez les carnets de voyages…
Soit… mais surtout n’oubliez pas de suivre le conseil d’Harfang, oiseau voyageur qui ne se contente pas de planer sur les plaines enneigées du grand nord, n’oubliez pas les « miniatures », n’oubliez pas de lire les « nouvelles » du pays que vous allez découvrir !
 
 Si vous avez décidé de partir demain au soleil de la Méditerranée… et que vous choisissiez la Tunisie… Alors, dès ce soir s’il vous reste un peu de temps, demain dans l’avion… ou au plus tard sur place, assis en bord de mer ou de piscine, lisez les « nouvelles de Tunisie » (le dernier sorti des éditions Magellan & Cie) : vous y croiserez le Pape et le Barbu, vous y prendrez le petit train de bois qui reliait Tunis à La Goulette, vous revivrez comme si vous y étiez la Tunisie traditionnelle, celle d’avant le 10 décembre 2010 et  vous vivrez aussi celle d’après, celle du Printemps tunisien, devenu « printemps arabe »… à travers 5 nouvelles signées I. Bassalah, L. Ben Mhenni, Y. Manai, H. Selmi, M. Zetlaoui…
Si la Tunisie ne vous attire pas, vous pouvez toujours lire les « nouvelles d’Algérie » ou les « nouvelles du Maroc »… Vous pouvez aussi faire le tour de la Méditerranée (tout en restant dans votre chambre) en lisant les « nouvelles de Catalogne, d’Israël, du Liban ou de Turquie »... Mais vous pouvez aussi plonger en Afrique Noire avec les « nouvelles du Cameroun, du Mali, du Sénégal ou du Soudan »…
 
Mais peut-être préférez-vous les îles lointaines ? Alors découvrez les « nouvelles d’Haïti, de la Guadeloupe, de l’île Maurice »… Peut-être choisirez-vous les « nouvelles de la Réunion » (une autre nouveauté des éditions Magellan & Cie)… où se mêlent l’Europe, l’Asie et l’Afrique : sous la plume de 6 nouvellistes (M. Agenor, F. Dijoux, I. Hoarau, M. Merabeb, J.-F. Samlong, M. Severin) vous découvrirez ce monde « miniature », cette île-monde ainsi que la diversité des hommes et des femmes, la beauté des paysages avec ses volcans, ses forêts et ses plages, la richesse de sa faune et de sa flore…
Et si ces îles du Sud vous semblent trop exotiques, choisissez des destinations plus proches avec les « nouvelles de Corse »… ou plus septentrionales avec les « nouvelles d’Islande » (où vous aurez la chance de croiser quelques harfangs, cousines et cousins de notre harfang fétiche).
 
Dans tous les cas, que vous choisissiez de rester chez vous ou de partir, quelle que soit votre destination préférée… pour vous dépayser, pour partir à la découverte d’autres mondes, lisez les « nouvelles » de la collection « Miniatures » dirigée par Pierre Astier aux éditions Magellan & Cie, en partenariat avec Courrier International.
 
À chaque fois, ce sera pour vous l’occasion de faire connaissance avec un pays, avec ses habitants, avec leur langue, leur histoire, leurs coutumes, leurs rêves, leurs luttes, leurs drames, leurs joies…
« Miniatures » : le meilleur moyen découvrir tous les pays du monde… grâce aux « nouvelles sans frontières ». Vous avez déjà le choix entre 25 destinations différentes… 25 identités à découvrir dans leur richesse et leur diversité. N’attendez pas…

Editions Magellan & Cie

34 rue Ramey 75018 PARIS